Skip to main content
Photo de Santa
Photo : Ben Fourmi 2025

SANTA, auteure, compositrice, productrice, musicienne, interprète et performeuse hors pair née le 24 février 1993 à Nice, atteint des chiffres vertigineux : les singles « Popcorn Salé » et « Recommence‑moi » sont certifiés diamant, « La Différence » certifié or. Son 1er album « Recommence‑moi » élu « Album de l’année » aux Victoires de la Musique 2025, est platine avec plus de 180 000 ventes et cumule plus de 300 millions de streams. Chacune de ses apparitions est un événement, à l’image de sa performance lors de la cérémonie de clôture des JO de Paris 2024 ou son concert à Bruxelles suspendue à une grue de plus de 45 m de haut. En tournée des Zénith et des festivals en 2025 avec plus de 70 dates et plus de 300 000 billets vendus, Santa s’impose comme LA Révélation francophone incontestable.
Sur scène, elle propose le show le plus ambitieux de l’année : 10 semi‑remorques, 60 personnes sur la route et des innovations jamais vues en Europe ! Elle sera en concert à Paris Bercy le 2 avril 2026. Ne manquez pas le concert le plus spectaculaire de l’année !

Lire la suite

Phénomène blond aux joues striées de noir. Fantômette moderne, subtil mélange de Gal
Gadot/Wonder Woman, Margot Robbie/Harley Quin et Blondie/Debbie Harry, femme forte,
engagée-arc-en-ciel, tigresse de scène comme on en rencontre peu par génération, Santa,
de son vrai nom Samanta Cotta est l’incroyable fille au
milieu d’Hyphen Hyphen, trio qu’elle forme il y a une dizaine d’années aux côtés d’un copain
de bac à sable, le guitariste Adam et de Line, bassiste, rencontrée sur les bancs du Lycée
Masséna de Nice.

Hyphen Hyphen, c’est 3 albums, des dizaines de milliers de disques vendus, une Victoire de
la Musique, des centaines de concerts déchainés, la presse unanime avec, en parallèle, une
prometteuse reconnaissance internationale.
Un calme soir d’automne, alors en plein travail sur ce qui va devenir le troisième album du
groupe, Santa ose se mettre derrière un piano et présente à ses deux copains de lumière les
compos qu’elle avait travaillées seule, en français. Bouleversés, Line et Adam vont alors la
pousser à aller au bout du projet. C’est ainsi qu’il y a un peu moins de deux ans débarque
sur les ondes un romantique OVNI intitulé « Popcorn salé », incandescente – et gonflée –
ballade à la poésie remarquée.

Il faudra plus d’un an à cette mélodie pour devenir un classique, un an et quelques
acrobaties, souvenez-vous : Bruxelles, Place de la Bourse, suspendue à plus de 40 mètres
de haut, exploit réitéré à Cannes devant des millions de spectateurs en ouverture des NRJ
Music Awards sur la plus grande chaine d’Europe, mais le message finit par passer.
Santa est une punk-rockeuse, on est tous d’accord là-dessus, mais surtout, une grande
chanteuse de variété, de belle variété, de celle qu’on attend depuis longtemps : divine
surprise.

Les « Enfoirés » ne s’y trompent et lui « filent un rencard pour ceux qui n’ont plus rien, sans
idéologie discours ni baratin », rendez-vous évident pour la jeune femme engagée et sans
cesse en mouvement vers l’autre. Quelle prestation… Bienvenue chez les grands !

Dès lors, les choses s’emballent, en une imparable montée en puissance, voici qu’elle
délivre : « Recommence-moi », irrésistible up-tempo qui nous renvoie direct dans les
sensations qu’un certain Goldman suscitait au début des années 90 pour la plus célèbre des
canadiennes. Chœur gospel (uniquement constitué de sa voix), claps bien sentis, mélodie
qui donne envie de danser, refrain de chanter, en un mot : un tube. Mieux, LE tube de l’été,
c’est sûr.

Et puis cette voix, forte, claire, puissante et subtile à la fois. Ça rappelle quelqu’un. D’ailleurs,
évoquer, sans la nommer la ‘Grande C’line’ n’est pas innocent. En bonne obsessionnelle,
Santa est allée enregistrer ses voix dans le même studio que Céline pour l’album « D’Eux »,
utilisant le même endroit, la même tranche de la même console, et le même micro capté par
le même ingénieur du son. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour elle, ça veut dire
beaucoup quand on sait que Santa a joué tous les instruments, programmations et
arrangements de cordes, chez elle, dans sa chambre, accompagnée à la prod par Line, sa
meilleure amie et complice d’HH, sous le pseudo « Kid Sophie ».
Le tout mixé par deux des plus grandes pointures de la pop : l’anglais Dan Grech (Lana Del
Rey) et Jérôme Devoise (Mylène Farmer). Rien que ça.

« Recommence-moi » est un disque réussi et cultivé, alliant maturité d’autrice-compositrice,
production élégante, poésie, messages et performance vocale : un vrai grand album de
chanson française assumée.
Vous y trouverez en mid-tempo typé 80’s un touchant portrait, « Eva », chanson mantra
brillante dans laquelle tout est dit, ou presque : « Elle a quelques accords, mais ils sont bons,
elle veut faire la révolution en chanson (…) Eva s’en va ». Quelques ballades piano qui
transpercent le cœur, « Paradis » qui ne sera pas sans vous évoquer la grande suggérée de
l’album, Véronique Sanson, dont Santa s’inscrit naturellement dans la belle lignée, « Au
Paradis les nouvelles sont bonnes, les chansons d’en bas y résonnent ». « Silverlake »,
chanson d’amour paranoïaque entre deux continents, un chef d’œuvre : « Y’a pas d’refrain
quand t’es pas la, j’suis le début sans la fin quand t’es pas là ». « La Différence » et ses
aériennes harmonies vocales peignant délicatement l’amitié, une chanson de variété dans ce
qu’elle a de plus subtil et moderne. Modernité, parlons-en : « Où va le temps qui s’en va »,
rythme trip hop mélancolique et douce poésie concernante car concernée.
« Chanter le Monde », profession de foi posée sur un tapis empruntant au disco ce qu’il a
de mieux : mélodie et arrangements de cordes : « C’est plus un rôle, c’est ma vie, ou est-ce
le rôle de ma vie, j’ai dansé avec de drôles de drames, mais jamais jamais jamais perdu mon
âme ».
Poignard dans le cœur final, deux masterpieces : « Les Larmes ne coulent pas » le suave
du précieux Christophe Willem, le grave des mots par Santa, harmonie à chialer : « Il reste
du mal à me faire, chante-le pour moi, garde tes larmes pour hier et chante avec moi (…)
Donne-moi de ta voix, quelques éclats du pire, quelques éclats de toi et on se guérira ».
Sublime. Enfin, « Qui a le Droit », piano profond, cordes parfaites, groove-Sanson, envolées
dignes du Grand Brel et poésie plaidoyer à distribuer dans les écoles. Peu de mots, pas de
refrain, texte long séquencé par la répétition « Qui a la Droit », mots cathartiques, puissants,
désespérés mais nourris d’espoir. Impossible d’en sortir intact.

La nouvelle chanson française a désormais un visage, celui de Santa.
Traits noirs sur les pommettes en moins.

 

« RECOMMENCE-MOI »
Track by track par Santa herself, visite éthérée 

Il y aura du Popcorn Salé

Premier tremblement, en avant. Passe-moi le sel.
Chanter l’amour au milieu du chaos. Je suis prête, presque.
La suite de l’album y sera consacré – à ce choix de pencher du bon côté.

Recommence-moi, et puisque les choix sont d’éternels recommencements…
Quelle impression de vie, de savoir qu’à chaque tournant il faudra recommencer,
réapprendre à vivre. Danser et re danser encore, encore oui ! Mais plus fort.

La Différence, Ô monde cruel de l’enfance, Résiste !
Ecorchée mais vive ! Tu feras la différence.

A vif, c’est l’état de choc, Les Larmes ne coulent pas.
L’amitié sauve.
Quand les peines ne s’adoucissent pas, je bats le temps.

Quelle chance de pouvoir fuguer en chanson, merci Eva de m’offrir la liberté de prendre le
premier train direction tout droit.
Parfois j’ai besoin de me perdre alors je porte la liberté en collier, la suite se fait crescendo.

Paradis. Pourvu que les chansons d’en bas y résonnent. J’attends encore des nouvelles…

Chanter le Monde, et si ? Écrire l’émoi (je me conjugue au pluriel) pour qui voudra.
C’est le jeu des si, c’est mon premier album finalement.

Où va le temps qui s’en va ? Les points d’interrogation oui, la nostalgie non.
Dans tous mes paradoxes me voila à voir rougir les temps et les peurs en douceur.
Piano piano…la vie vague après vague.

Qui a le Droit, parfois je préfère chanter que de crier. Parfois seulement.

Silverlake, il faisait beau et triste en noir et blanc. C’était la douce affaire du manque, du
vivre à contre temps dans l’immobile et kitch living room américain.

Générique de fin, la symphonie pour enfants.
A la direction ? Edouard et ses mains d’argent.